Comment régler tes principales difficultés en photographie ?

Photographier, ce n’est pas juste appuyer sur un bouton.
difficultés

La réalité…
C’est que si tu sais composer ton image…
Mais que tu ne sais pas utiliser correctement ton appareil…
Tu auras du mal à réaliser l’image que tu as dans la tête.

De même, si tu sais gérer la lumière…
Mais que tu ne sais pas gérer la profondeur de champ…
Ton image ne sera pas aboutie.

Ou bien encore…
Si tu sais gérer la lumière, la composition et la profondeur de champ…
Mais que tu ne sais pas te servir d’un logiciel d’édition et de retouche photo…
Tu te retrouveras tôt ou tard limité et frustré car incapable d’atteindre le rendu que tu souhaites avoir.

Tu l’auras donc compris…
Comme pour toutes pratiques…
La photographie est un ensemble d’éléments qu’il est primordial de savoir imbriquer ensemble.
C’est tout un mécanisme à appréhender.
Parmi ces éléments on retrouve donc :

    • des connaissances
    • des compétences
    • des savoir-faire
    • des choix
    • de l’adaptation

S’il te manque une compétence…
Tu finiras limité.
S’il te manque des connaissances…
Tu finiras limité.
S’il tu ne sais pas t’adapter à une situation parce qu’il y a des éléments que tu ne maîtrises pas…
Tu finiras limité.

En soi, on ne finit jamais de progresser.
La progression n’a pas de fin.
Sauf celle que tu t’imposes.
Tous les experts, malgré toute la maîtrise qu’il peuvent avoir d’un domaine…
Peuvent encore et toujours approfondir.
Trouver de nouvelles façons de faire.
Alimenter leur univers.
Explorer un domaine qu’ils avaient auparavant laissé de côté.
Et que sais-je encore…

En soi, il te manquera toujours un petit quelque chose pour sublimer tes images.
Il te sera donc parfois difficile de progresser tant que tu n’auras pas identifier ton problème….
Et que tu n’auras pas appris à gérer et à résoudre ce problème.

Et la bonne nouvelle…
C’est que chaque problème a sa solution.
Parfois, il suffit juste de se poser quelques minutes…
De réfléchir à ce qui cloche…
Pour finalement identifier le problème.

Mais d’autres fois, la réflexion pourra nécessité plus de temps.
Parce qu’il te manquera des éléments de compréhension.
Ou parce que la solution sera évidente…
Mais qu’elle ne paraissait pas essentielle ou prioritaire jusqu’à maintenant.
Pourtant, aujourd’hui, c’est le moment d’y travailler.
Les problèmes s’imposent à toi.
Et il est primordial de les prioriser.

Prenons un exemple concret.
Depuis des années maintenant…
Je travaille essentiellement autour du culinaire…
Avec des légumes…
Des petits plats que je prépare…
De la vaisselle…
Et tout un tas d’objets que j’acquière et que je dispose à ma guise.
Mes modèles sont toutes ces choses physiquement immobiles.
Et parfois, j’aime bien ajouter quelques éléments humains.
Pour susciter du mouvement.
Ou renforcer la narration.
Alors je m’arrange pour poser toute seule.
Ou je fais poser les personne qui m’entourent.
Le plus souvent, mon copain.
A la longue…
Il est devenu Monsieur Mannequin-Mains.

Ce qui me plaisait bien avec le culinaire…
C’est que j’étais libre de pratiquer quand je le voulais…
Où je le voulais.
Et même en pyjama si j’en avais envie.
Travailler seul a ses gros avantages.
Et mon caractère réservé et introverti y trouvait pleine satisfaction.
Je me disais « pas la peine de travailler avec des modèles, je peux gérer cela toute seule ».
Et c’était une bonne solution.
Jusqu’à il y a peu.

Mon problème…
C’est qu’aujourd’hui, cette envie et cette façon de voir les choses me limitent.
Car la direction que je veux prendre avec ma pratique me confronte désormais à travailler avec des modèles humains.
Cela fait maintenant quelques mois que j’y pense.
Et quelques mois que je bloque.
Car je me disais encore « Je peux le faire toute seule, s’il le faut, je vais me faire poser toute seule et ce sera très bien. »
Ainsi, pas la peine de gérer des modèles et la planification de shootings.
Ce qui est bien plus simple pour moi.
En apparence…

Prenons l’exemple de l’image d’en-tête de ce mail.
Cela fait des semaines que j’ai cette image dans la tête et que j’ai envie de la réaliser.
Elle a nécessité de s’organiser.
Trouver le lieu.
Rassembler le matériel nécessaire.
Organiser mon temps pour la réaliser…
Etc.

Le but était vraiment qu’une personne soit entièrement apparente.
Car cette image raconte une scène de la vie d’Hannah-Belle.
Hannah-Belle, c’est l’un des personnages que j’ai crée pour mon blog
« La Faim Est Proche« …
Si cela t’intéresse, tu peux en savoir plus en lisant le descriptif du portfolio :
http://melancholya.com/portfolio/lafaimestproche/#

Je m’efforce de créer tout un univers autour de ces petites histoires culinaires.
C’est vraiment la partie artistique de mon travail.
Et cette image devait y correspondre.
Pour moi, il était essentiel qu’on y voit Hannah-Belle de plein pied.
Qu’elle soit entièrement contextualisée.
Qu’on la visualise bien dans sa petite cuisine rustique…
En train de rêvasser alors qu’elle est censée s’occuper de ses betteraves pour la recette qu’elle doit préparer.

Il m’était donc nécessaire d’avoir un modèle pour réaliser cette image.
Par souci de « facilité » (pensais-je…), je me suis faite poser moi-même.
Ce n’est pas la première fois que je le fais.
Et d’ordinaire, je m’en contente plutôt bien (même si ce n’est pas toujours l’idéal).
Mais cette fois…
Alors que je travaillais la mise en scène…
Que je devais gérer tout un tas d’autres paramètres…
J’ai vu et compris la limite de mon fonctionnement.

Le fait est que j’aime vraiment mieux être derrière l’appareil photo.
Être en capacité de gérer tous les petits détails.
Et laisser la partie « pose » à une autre personne qu’il me sera plus facile de diriger.
Le but étant : créer l’image la plus harmonieuse et cohérente qui soit.
Et le fonctionnement que j’ai actuellement ne me permet pas de me concentrer pleinement et attentivement sur ce qui m’intéresse vraiment : la composition.

Ce cheminement a pris des mois à se faire dans ma tête.
Et pour avoir déjà travaillé avec quelques modèles par le passé…
La réalisation de cette image m’a enfin permis de trancher.
De peser le pour et le contre de chaque pratique.

Ainsi, le problème (comment intégrer l’humain dans mes images)…
Qui n’était pas prioritaire auparavant car je n’étais pas focalisée dessus…
Passe aujourd’hui au premier plan.

Et sa solution adéquate (travailler avec des modèles)…
Que je m’efforçais de laisser de côté par blocage…
M’est aujourd’hui nécessaire pour progresser.
Et pourvoir atteindre le rendu visuel que je souhaite.

Alors tu vas me dire que c’est bien joli tout ça…
Mais que toi qui débutes, ton gros problème…
C’est que tu te sens limité par absolument tout.
Et que tu as la sensation qu’il te faut progresser absolument partout !
Ceci étant renforcé par toutes ces images plus jolies les unes que les autres que tu vois en permanence sur les réseaux sociaux…
Et auxquels tu compares ton travail !

Et c’est pour cette raison qu’il est souvent bien difficile de débuter.
Bien plus que d’affiner une pratique.
A mon sens du moins.
Car la tâche paraît immense.
Interminable.
Et très difficile.
Tu ne sais pas par où commencer.
Et tu peux facilement te décourager.
Et je te rassure…
Cela est normal !

Bien souvent lorsque l’on débute, nous n’avons pas tout de suite conscience ou connaissance de nos difficultés.
Car nous ne connaissons pas encore très bien le milieu.
Son jargon.
Ses techniques.
Ses différents champs d’action.
Il est alors parfois difficile d’identifier le problème…
Et donc sa solution.

Il peut alors être judicieux de se faire accompagner.
Et c’est ce service que je propose avec mes accompagnements personnalisés.
Tu peux réserver ta place en m’envoyant un mail via mon formulaire de contact.
Mais en attendant…
J’ai dressé une petite liste des différents domaines, paramètres, éléments…
Qui peuvent te poser problème actuellement.

Cette liste est non exhaustive :

    • comprendre et gérer la lumière
    • savoir mettre en scène, composer son image
    • gérer les couleurs
    • gérer des modèles
    • travailler la narration
    • comprendre et maîtriser son matériel
    • savoir éditer et retoucher ses images sur logiciel
    • savoir s’adapter à son environnement
    • organiser son espace, son temps et son shooting
    • cibler sa pratique et ce que l’on souhaite faire (domaine photo : paysage, portrait, culinaire…)
    • définir son style
    • savoir agencer tous ces paramètres pour faire le meilleur choix pour son image
    • développer sa créativité et son imagination
    • apprendre à s’adapter à son environnement

Chaque élément pourrait être sous-divisé en sous-éléments et donc être affiner.
Et c’est tout le travail qu’il te faut faire.
Pour t’aider dans cette démarche…
Voici donc un plan d’action que tu peux suivre :

    1. Cible tes problèmes/difficultés (en y réfléchissant et en t’inspirant de la liste ci-dessus)
    2. Priorise-les de façon à travailler seulement sur un ou deux problèmes à la fois (le mieux est de commencer par celui qui semble être le plus gros, le plus imposant, le plus bloquant…)
    3. Cherche ensuite des solutions
    4. Mets en place celle qui te semble être la plus judicieuse (autrement dit : passe à l’action !)
    5. Affine si besoin en essayant autre chose ou en creusant le problème
    6. Passe à un autre problème et recommence ce processus

Il te manquera toujours quelque chose qui t’empêchera d’avancer.
De t’améliorer.
Et de tendre vers le style d’image que tu recherches.
Il est donc impératif que tu cibles tes difficultés.
Et que tu agissent de façon à les arranger.

Le but à long terme :
Que tu sois capable d’agencer tous ces paramètres entre eux pour faire les meilleurs choix pour tes images.
Que tu puisses t’adapter en fonction des différentes situations.
Et que tu développes des automatismes de réalisation.

Et c’est uniquement en cheminant que tu vas affiner ce qu’il t’est nécessaire d’améliorer.
Si tu n’essaies pas…
Tu ne sauras pas.

Alors souviens-toi : le temps et l’entraînement sont les clés de la réussite ! 
Mais ils ne dépendent que de toi.

Melancholya

 

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