Et si la photographie n’était pas pour toi ?

 
 

Peut-être t’es-tu déjà fait cette réflexion…
Les jours de découragement.
Dans les moments de comparaison aux autres.
Quand il y a eu des creux dans ta pratique.
Quand tu t’es découragé.
Quand tes tâches quotidiennes t’on rattrapées, plus prioritaires.
Quand le boulot t’a accaparé.
Quand les enfants ont eu besoin de toi.
Quand tu t’es oublié…

Tu as fini par tout lâcher !
Encore une fois…
Après tout, à quoi bon ?
De toute façon tu es nulle !
Un bon à rien !
Un sans talent qui plus est.
Et le sens artistique, n’en parlons même pas…
Non, vraiment !
A quoi bon ?
D’ailleurs, je te le dis tiens !
Tu es nul !
Un bon à rien.
Un sans talent !
Et jamais tu n’y arriveras !

Te sens-tu mieux maintenant ?
…Bien sûr que non !

Car malgré tout cela, tu ne peux t’en empêcher. 
Tu finis toujours par y revenir.
Cette pratique finit toujours par te rattraper.
Elle te tient à coeur.
Elle te fait rêver…

Comme moi pendant mes 15 dernières années…
Tu as probablement déjà connu ces hauts et ces bas.
Parce que cette pratique…
Elle te tient aux tripes.

Et ces moments difficiles…
Ne sont pas dus à ta motivation…
Ni à ta volonté…
Comme tu aurais tendance à le penser.
Je te rassure.
Tu n’as en fait aucun problème.

Hormis peut-être celui de ne fonctionner qu’à l’envie.
Car oui, ta pratique dépend actuellement de tes envies.
D’où cet effet Yo-Yo.
C’est simple en fait…
Quand tu as envie de faire de la photo…
Tu fais de la photo.
Et quand tu n’en as pas envie…
Ou que ce n’est pas le bon moment…
Tu décroches.

Et comme il est plus facile de perdre des connaissances que d’en gagner…
Tu as l’impression de ne jamais avancer.
Tu stagnes.
Et un jour…

Tu te compares. 
A ces personnes dont le travail te fait rêver.
A celles qui font de la photo à longueur de journée.
A celles pour qui c’est leur métier !

Et cette vision idéalisée te renvoie forcément aux aspects négatifs de ta vie.
Tu vois les choses par contraste.
Et ton travail en pâtit.

Mais travailler à l’envie n’est pas une mauvaise chose en soi. 
Si tu regardes bien…
Dans tes moments d’envie…
Tu te sens motivé.
Et tu as plus facilement de la volonté.
Alors tu fais des choix.
Le choix de reprendre ta pratique.
Le choix de progresser.
Le choix de t’entraîner.
Même si ce n’est pas le bon moment.
Même si tu es overbooké.
Même si tu n’as pas de talent.
Peu importe, car tu en as envie.

Je ne vais pas te mentir. 
Il m’arrive encore d’avoir ce genre de moments.
Et je crois qu’on ne peut pas les empêcher.
Et tant mieux !
Car ils te forcent à te questionner.
Sur ta pratique.
Sur tes envies.

Mais heureusement, tu peux les limiter.
Du moins, limiter leur impact négatif.
Car ces moments ne sont que passagers.
Et que pour y remédier…
Il suffit juste de continuer ou de se remettre à travailler.
Même si l’envie n’est pas au rendez-vous.
Tu dois aller la chercher.
Essayer de la stimuler.
Et elle finit toujours par repointer le bout de son nez.
Accompagnée de ses acolytes Motivation et Volonté.
Le cercle vertueux se réenclenche dans la foulée.
Avec pour satisfaction de ne pas avoir décroché.

Et un jour…
En faisant le point…
Tu te rends compte de ton avancée.
Des progrès que tu as fait.

Aujourd’hui, je te mets donc au défi !
Peu importe le temps que tu peux y consacrer.
Peu importe que tu sois fatigué, overbooké ou débordé.
Au diable le talent, le sens artistique et les comparaisons.
Si tu veux progresser…
Essaie de réaliser une photo par jour.
Une seule photo par jour.
Même si tu dois juste y consacrer 5 minutes.
C’est toujours 5 minutes de plus dans ta pratique !
5 minutes de plus à progresser.

Mais fais-le pour toi !
Uniquement !
Sans comparaison négative.
Sans pensée négative inutile.
Juste pour toi.
Pour t’entraîner.

 
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