Comment éviter les flous de mouvements sur tes images ?

Flous

J’ai pris cette photo en plein mois de janvier.
J’étais alors dans mon petit studio équipé d’une seule fenêtre.
Il était environ 10h-10h30 du matin…
Et le temps était nuageux.

Mon appareil photo était fixé sur son trépied…
Et j’ai dû jouer sur plusieurs paramètres pour adapter la luminosité de mon image.
Celle qui m’a le plus conditionnée ici…
C’est la vitesse d’obturation de mon appareil photo.

Pourquoi ?
A cause du mouvement de la fumée de la bougie.
Le but ici était qu’elle soit nette.
Et c’est précisément la vitesse d’obturation qui en est responsable.

Voyons cela plus en détail.
Pour que ton image numérique se crée…
Ton appareil photo doit recevoir suffisamment de lumière.
Il y a une quantité de lumière qui entre dans ton appareil photo.

Mais pour que ton image numérique se crée…
Ton appareil photo doit aussi recevoir suffisamment de lumière pendant un temps donné.
On appelle cela le temps de pose.
Et cela se règle sur ton appareil photo.
Et ce, à chaque photo que tu prends.

En mode automatique, ton appareil photo le fait tout seul.
Mais si tu veux le régler toi-même, tu va devoir jouer sur ce que l’on appelle la vitesse d’obturation.

Ton appareil photo est en fait équipé d’un petit rideau rectangulaire.
C’est l’obturateur.
Quand tu ne prends pas de photo, l’obturateur est fermé et bloque la lumière.
Au moment où tu prends ta photo…
Ce petit rideau s’ouvre pendant un temps donné afin de laisser passer la lumière.

Comme c’est une vitesse, donc du temps, elle s’exprime en seconde, centième de seconde ou millième de seconde.
Cela se traduit par des valeurs du type 1/1000ème de seconde, 1/300ème de seconde, 1/100ème de seconde, 1/15ème de seconde, 0,05 seconde, 1 seconde, 2 secondes…
Sur ton appareil photo, elle peuvent s’écrire de manières différentes (reprenons les valeurs précédentes) :

    • 1/1000, 1/300, 1/100, 1/15, 0″5, 1″, 2″…
    • 1000, 300, 100, 15, 0″5, 1″, 2″…

La vitesse d’obturation joue donc sur l’exposition de ton image (la façon dont elle est éclairée).
Plus la vitesse est grande ou rapide (1/1000 par exemple), moins ton image est éclairée.
Car ton appareil photo reçoit de la lumière pendant un temps très court.
A l’inverse, plus la vitesse est petite ou lente (1/15, 0″5, 2″…), plus ton image est éclairée.
Car ton appareil photo reçoit de la lumière plus longtemps.

L’exposition n’est pas le seul effet de la vitesse d’obturation sur ton image.
Elle joue aussi sur la perception des mouvements.
On distingue deux types de mouvements :

    • tes propres mouvements quand tu tiens ton appareil et que tu prends ta photo (tremblements, si on te pousse quand tu déclenches…)
    • le mouvement de ton sujet s’il est mobile (animaux en train de courir, voiture qui roule,…)

Ainsi, plus ta vitesse d’obturation est lente (1/15, 0″5, 2″,…), plus tu risques de voir apparaître de flou dans ton image.
Notamment ce que l’on appelle les flous de bouger qui sont dus à tes propres tremblements.
C’est en général un effet indésirable que l’on souhaite éviter sur nos photos.
Suivant les situations dans lesquelles on se trouve, on va donc souhaiter que le mouvement soit net et non flou.
C’est le cas de la fumée de la bougie sur ma photo précédente.

Mes conditions lumineuses à ce moment-là n’étais pas optimales.
Je n’avais pas une luminosité suffisante pour faire des photos à main levée.
Manquant un peu de lumière dans mon studio, je devais réduire ma vitesse pour avoir plus de lumière dans mon appareil.
Je l’ai donc réglée à 1/100.
Puis j’ai monté mon appareil sur trépied.
De cette manière, j’étais sûre de limiter les flous de bouger dus à mes tremblements.

A cette vitesse-là, je m’assurais également d’avoir le mouvement de la fumée de ma bougie plutôt nette.
Si j’avais descendu ma vitesse, j’aurais eu certes, plus de lumière, mais ma fumée aurait été floue.
A l’inverse, je ne pouvais pas non plus trop monter ma vitesse, car sinon, je perdais en luminosité.

Il m’a donc fallu faire un choix.
Trouver un entre-deux.
Une sorte d’équilibre.
J’ai préféré avoir une fumée un peu moins nette que ce que j’aurais pu avoir…
Afin de conserver suffisamment de luminosité.

C’est là l’une des complexité de la photographie.
Car tous les éléments sont imbriqués.
Et chacun à une incidence sur les autres.

Le mieux pour davantage comprendre et maîtriser cela…
C’est de s’entraîner.

Alors souviens-toi : le temps et l’entraînement sont les clés de la
réussite ! 

Mais ils ne dépendent que de toi.

Melancholya

 

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